Qu’allez-vous découvrir dans cet article ?
Vous avez découvert la course à pied il y a quelques temps.
Cela vous a plu et vous avez attrapé le virus de la course à pied.
D’ailleurs, ça vous plait tellement que vous vous êtes inscrit à votre première course à pied.
C’est un 5 KM, un 10 KM, un semi-marathon, peut-être un marathon ou un trail.
Vous avez pris la bonne décision mais maintenant de multiples questions fourmillent dans votre tête, non ?
Dans cet article, j’ai l’ambition de vous donner 30 conseils pour votre première compétition. 30 trucs essentiels qui vont vous aider, vous guider pour cette magnifique expérience de vie.
30 conseils pour votre première compétition !
En effet, la course à pied peut changer votre vie. tous les Finishers marathoniens pourront vous le confirmer !
Sans déjà envisager le marathon, la première course à pied en compétition restera à jamais dans votre mémoire !
Pour moi, c’était le semi-marathon de Phalempin. Ce qui fait que j’ai toujours une tendresse naturelle pour cette course et un sentiment particulier lorsque j’en parle !
30 conseils pour votre première compétition, qui vont donc vous aider à aborder l’évènement dans sa préparation.
Et aussi des bonnes pratiques pour la veille et le jour de la compétition.
Mes conseils sont de nature techniques, organisationnels et humains. Lisez les bien jusqu’au bout car ils forment tout un ensemble.
Si vous êtes déjà un coureur chevronné, cet article peut aussi être utile car il constitue un rappel des basiques à suivre et comme la famille des Runners est solidaire, vous pouvez compléter l’article avec vos conseils en commentaire.
C’est certain que tout seul, je ne sais pas tout mais qu’ensemble nous en dirons plus.
Pourquoi participer à une course à pied ?
Participer à une compétition de course à pied, c’est officialiser le passage du statut jogger du dimanche au statut coureur à pied !
Vous devenez officiellement un Runner ou un Trailer !
Bienvenu dans la famille.
C’est donc le début d’une nouvelle aventure et le début de votre palmarès personnel.
Quels plaisirs à courir sa première compétition de course à pied ?
Vous verrez très vite que vous allez susciter l’admiration de votre entourage.
Votre entourage familial d’abord qui est votre premier supporter. Je pense qu’à chaque compétition, je vois dans le public des pancartes ou des familles complètes qui attendent leur héroïne ou héros du jour.
Vos amis ensuite qui vous soutiendront a minima par un message.
Et votre entourage professionnel ou second cercle amical qui ne sera pas avare d’encouragements et de félicitations.
Tout cela gonfle l’orgueil et vous transforme en héros d’un jour. C’est très très agréable à vivre. Je vous l’assure.
Au début, cela fait très plaisir.
Ensuite avec la répétition des courses, cela va un peu s’émousser et vous allez revenir à l’essentiel. A savoir que vous courrez d’abord pour vous et pas uniquement pour briller aux yeux des autres.
Et là, c’est tout aussi aussi intéressant car, je vous garantis, que cela va vous développer intérieurement.
Oui, je parle bien de développement personnel. Votre confiance en vous va se développer. Votre estime personnelle aussi.
Ce sera profitable pour votre pratique de la course à pied, mais il y aura aussi un impact dans la vie de tous les jours, dans votre carrière professionnelle.
Winner ! Vous ferez parti des gagnants !
Quelles sont les conseils pour votre première compétition, et notamment ceux à suivre pendant la phase de préparation ?
1. Chaussures : les faire à son pied
Vous avez peut-être débuté la course à pied avec de vieilles baskets qui prenaient la poussière dans le placard et vous avez eu raison.
Vous êtes maintenant assidu et vous visez cette première compétition !
C’est le moment de vous faire plaisir et aussi de penser à votre dos !
La course à pied est un sport fantastique mais reconnu traumatisant pour le dos.
A chaque impact du pied sur le sol, le dos encaisse 3 à 5 fois le poids du corps, sachant que l’on dépasse les 120 impacts minutes, imaginez les chocs subis par votre colonne vertébrale.
C’est pourquoi l’instrument essentiel du coureur à pied se situe d’abord à ses pieds.
Si Homo sapiens était conçu pour courir longtemps, Homo Modernus, l’homme moderne a complètement endormi cette faculté.
Vous pouvez décidé de la réveiller et devenir un coureur minimaliste. Les plus extrêmes courent pieds nus.
Mais cela prend du temps car il faut réveiller des réflexes et habitudes enfouis. Attention, cela reste possible.
Sinon, il y a les baskets munis de technologie moderne avec amorti. D’ailleurs plutôt que baskets, on parle de Running en jargon coureur.
Et pour votre première course, faites vous en peu plaisir en achetant une marque qui bondit comme Puma par exemple (cliquez sur le lien) : chaussures de course Puma
Je me souviens de mes premières Running, c’était des Nike. Elles étaient splendides.
Pour bien les choisir, je vous conseille cet article sur un site partenaire (cliquez sur le lien) : chaussures de course pour les débutants
2. Chaussures : bien les choisir
Pour les chaussures, il faut systématiquement prendre une pointure au-dessus !
En effet, pendant une course d’entraînement ou de compétition, le pied a tendance à gonfler, donc à grandir , surtout s’il fait chaud.
Le risque est de voir les orteils et les ongles de doigts de pied venir taper régulièrement le bout de la chaussure. Cela peut créer des blessures avec le fameux ongle noir (poche de sang sous l’ongle due aux chocs qui va entraîner la chute de l’ongle : 2 mois).
3. Vêtements : constituer sa garde robe
L’équipement du coureur à pied est assez simple : un tee-shirt, un short, des chaussettes constituent la tenue classique.
Mais un vrai Runner court pratiquement par tous les temps !
Il faut donc étoffer sa garde robe pour pouvoir courir quand il fait frais, quand il pleut, quand il fait chaud.
En plus du simple triptyque cité, on va compléter avec des tee-shirt manches longues, des cuissards, des pantalons, un coupe vent, une veste imperméable, une veste hiver, un bonnet, des gants, des tours de cou…
Il convient donc de réserver un espace pour ces différents vêtements pour avoir une garde robe complète et dédiée à la course à pied.
Tout avoir à un endroit centralisé permet de gagner du temps quand il s’agit de s’habiller pour faire une sortie d’entraînement.
4. Vêtements : Tester des combinaisons de vêtements
Comme on l’a vu juste avant, un bon Runner est prêt à braver presque toutes les conditions climatiques. attention aux températures extrêmes négatives (en dessous de -10°C ) ou caniculaires (au delà de 30-35°C avec un taux d’humidité élevé).
S’il y arrive, c’est qu’il sait comment s’habiller pour ne pas avoir froid ou trop chaud.
A chaque sortie, vous devez donc vérifier au préalable la météo pour choisir la bonne combinaison de vêtements dans votre garde robe.
Quand les températures baissent, tester les couches de vêtements qui vont bien ensemble.
Par exemple à 5°C, je peux mettre un textile proche de la peau qui est respirant et laisse passer la sueur. Une deuxième couche en coton qui va conserver la chaleur. Et une troisième couche textile technique type veste avec des poches pour mon smartphone et mes clés et un col qui protège le cou. En bas, un collant complet.
Je complète avec un tour de cou et une casquette ou un léger bonnet car c’est par les extrémités qu’on perd le plus de chaleur. Pas de gants sauf si le vent abaisse la température ressentie.
Avec les années de pratique, on accumule de plus en plus d’affaires techniques et de marque et c’est plus facile de bien se vêtir.
5. Vêtements : Choisir sa tenue pour le jour J
Pour le jour de la compétition, votre tenue va être déterminée… par la météo !
Mais les semaines qui précédent la course, vous aurez défini des panoplies de vêtements en fonction de différentes météo.
Panoplies que vous aurez bien sûr testé et approuvé à l’entraînement car s’il y a bien une règle à retenir de cet article : PAS DE TEST LE JOUR DE LA COURSE !
Pas de test de nouveaux vêtements !
Imaginez que vous décidez de porter un nouveau tee-shirt que vous venez d’acheter. C’est vari qu’il est beau mais vous ne pouviez pas savoir que la maille était trop épaisse qu’avec la sueur, elle s’est transformée en râpe à fromage !
A chaque foulée, c’est un micro bout de peau au niveau des tétons qui part ! Au bout de plusieurs kilomètres, vous avez 2 belles auréoles au niveau des seins.
pas très esthétique au final tout ça, non ?
En plus, pour l’avoir testé, je vous assure que c’est vraiment douloureux.
Et pour finir d’avoir peur, il faut savoir que le cancer du sein arrive aussi chez l’homme !
6. Accessoires : le matériel minimum à posséder
Il y a des accessoires évidents et simples que chacun a facilement, même s’ils ne sont pas forcément spécifiques à la course à pied.
Quand je dis ça, je pense aux lunettes de soleil. Au départ, inutile d’avoir les dernières lunettes de soleil profilées à la dernière mode, mais votre paire de Ray ban suffira à protéger vos yeux.
Même si vous apprécierez une casquette légère spéciale course à pied, une casquette classique peut dépanner quelques temps.
S’il y a un accessoire sur lequel il faut investir en premier, pour moi, c’est la montre GPS.
Là encore, ne pas choisir les modèles les plus chers d’une marque comme Garmin ou Pulsar. Les premiers modèles avec un prix raisonnables suffiront largement aux débutants.
Ensuite, il sera temps de monter en gamme en fonction de votre pratique.
Personnellement, j’ai du évoluer vers des Fenix de Garmin à cause de l’autonomie nécessaire pour les ultra-marathons (besoin de plus de 12 heures d’autonomie).
Ensuite, le deuxième accessoire utile est le sac à dos avec la poche d’eau.
Cela permet de partir pour de longues sorties quelque soit le temps.
Pour les compétitions, cela permet d’avoir sa propre boisson qu’on aura testé à l’entraînement.
En troisième accessoire utile, je vois le brassard smartphone.
Utile pour avoir sa musique lors des entraînements.
Met le smartphone à portée de main pour prendre de belles photos souvenirs lors des compétitions.
Et rassurant en cas de défaillance pour prévenir ses proches et demander de l’aide.
7. Accessoires : vérifier le règlement de la course
C’est surtout vrai pour les trails, mais cela le devient aussi pour les courses sur route, il faut toujours jeter un œil au règlement.
Imaginez que vous vous pointez au premier ravitaillement d’une course et que vous apprenez : « pas d’Eco up, pas de boisson ! »
« Vous n’avez pas lu le règlement mon cher Monsieur ! »
Lors de l’Ecotrail de Paris (https://objectif-running.com/ecotrail-de-paris/), j’ai perdu mon Eco up après le premier ravito. Au deuxième ravito, j’ai du quémander un malheureux gobelet en carton !
Je peux vous assurer que j’ai bien fait attention à le conserver tout le reste de la course.
8. Accessoires : les plus
En accessoires de luxe, je pense aux oreillettes ou casque sans fil.
J’ai longtemps couru, et je m’en suis satisfait, avec des oreillettes avec fil.
Un jour, j’ai eu l’opportunité de m’offrir des oreillettes sans fil de la marque Bose.
Outre la qualité du son, j’ai apprécié la liberté de ne plus avoir de cordon pendant autour du visage!
En accessoire utile contre les crampes, je conseille les chaussettes de compression qui permettent une bonne circulation sanguine.
Dans les trails, ces chaussettes de compression protègent aussi les mollets des orties et autres petites brindilles coupantes.
Et pour terminer, je conseillerais un accessoire de confort visuel : des lunettes polarisantes en fonction de la luminosité et avec des sous verre à votre vue.
C’est mon opticienne qui m’a conseillé des Julbo de ce type.
Elles me sont utiles pour la course à pied, mais aussi le ski ou encore le VTT.
9. Plan d’entraînement : suivre un plan
J’aime bien prendre l’exemple du trajet de vacances.
Vous avez fixé votre destination : Saint Tropez par exemple.
Maintenant en fonction du lieu de votre domicile, vous allez déterminer un trajet : par exemple, vous décidez de prendre le temps et d’éviter les autoroutes. Et même de faire plusieurs haltes sur la route.
Vous avez écrit votre plan de route.
En course à pied, c’est pareil.
La destination, c’est la compétition que vous avez choisie : par exemple le semi marathon de Rêve
Votre plan de route, c’est le plan d’entraînement que vous allez suivre pour être Finisher du semi marathon de Rêve.
En cours à pied, un plan d’entraînement, cela se construit plusieurs semaines, plusieurs mois (2 à 3) avant la compétition.
La course à pied est un sport exigeant qui demande des efforts réguliers et progressifs. Il faut donc laisser le temps au temps, comme on dit.
Sans plan, vous risquez de ne pas arriver à destination, autrement dit de ne pas finir la course, ou alors au prix de souffrance qui dégoutent du Running.
10. Plan d’entraînement : Doser son plan par rapport à l’objectif et son agenda
Comme je le répète souvent, pour être épanoui, il faut construire son triangle magique de vie.
Un sommet est occupé par la famille et les proches.
Le deuxième sommet, c’est tout ce qui touche au professionnel.
Et le troisième est occupé par les passions et en ce qui nous concernent, la course à pied.
Selon les périodes ou les responsabilités, tout le monde ne peut pas donner autant de temps que voulu, à sa passion.
C’est pourquoi il faut savoir doser son plan d’entraînement au volume possible d’entraînement.
Tout le monde comprend qu’un Runner qui s’entraîne 3 fois par semaine sera moins performant qu’un Runner qui réalise 6 entraînements.
La performance finale sera aussi à la hauteur du volume d’entraînement.
Inutile de vouloir faire un chrono exceptionnel si on ne peut pas s’entraîner à fond.
Par contre, il n’y a pas que le chrono dans la vie du coureur. Le simple fait de pouvoir courir est une chance.
Courir une compétition à son rythme sans se mettre dans le rouge est jouissif. Profiter des moments de course. Observer le public, les coureurs autour de soi. Mémoriser de bons moments, c’est tout aussi bien qu’un record perso.
Il n’y a donc pas de problème à réaliser un entraînement « light » si vos obligations professionnelles ou familiales exigent du temps.
11. Plan d’entraînement : Habitudes
A chaque fois que je n’ai pas respecté ce conseil, je l’ai regretté.
Halte à l’improvisation et au manque de rigueur.
Pour performer, il faut suivre des routines.
Se fixer des jours et créneaux horaires à vous, rien que pour vous.
12. Plan d’entraînement : Ecoute du corps
Soyez toujours attentif aux signaux envoyés par votre corps.
Si vous ressentez des tensions dans un muscle, de légères douleurs dans une articulation. Il faut se mettre en éveil.
En phase d’entraînement, on est sur la corde raide car on pousse son corps. Parfois, on le pousse trop et c’est la blessure.
Patatras, il faut s’arrêter quelques temps pour « se réparer » et pendant ce temps là, l’état de forme fond comme neige au soleil !
Ce conseil n’est pas contradictoire au précédent.
Car écouter son corps, c’est parfois simplement baisser l’intensité de la séance, mais cela peut aller par sauter une séance s’il le faut.
13. Infos courses : dossier
C’est évident, mais vérifiez bien que votre dossier d’inscription est complet.
Il se peut que le certif médical que vous avez envoyé a dépassé la date limite de validité tolérée par l’organisateur ou encore le paiement par internet a échoué.
Un petit contrôle de l’état de son inscription est toujours rassurant.
14. Infos courses : Règlement
Consultez de temps à autre le site internet et les réseaux sociaux de la course.
Prenez un moment pour bien lire le règlement et notamment les conditions spécifiques.
A titre personnel, j’ai bien fait de suivre ce conseil pour le marathon de Londres (https://objectif-running.com/comment-cest-le-marathon-de-londres/). Comme j’ai appris qu’il n’y a pas de ravitaillement solide à Londres, j’ai emmené mes bananes « anti-crampes » dans mes bagages !
C’est toujours mieux d’être au courant avant que de découvrir en live et d’avoir une mauvaise surprise.
15. Infos courses : Parcours
Sur le site internet de la course, on trouve souvent le tracé du parcours.
C’est important d’étudier et de retenir les localisations des ravitaillements et leur nature.
C’est bien de connaître aussi les endroits remarquables du parcours : cela peut être une statue, un bâtiment historique, un point de vue exceptionnel.
Courir dans une ville neutralisée au niveau de la circulation, c’est toujours quelque chose d’exceptionnel.
Courir au milieu de la route. Prendre le départ sur les Champs Elysée pour le Marathon de Paris (https://objectif-running.com/comment-cest-le-marathon-de-paris/), passer sous la porte de Brandebourg à Berlin (https://objectif-running.com/bmw-marathon-de-berlin/), arriver dans Central Park à New York (https://objectif-running.com/bmw-marathon-de-berlin/). TOP !
Et il faut étudier le dénivelé. Quelles seront les petites difficultés de la course sur route ? Pour un Trail, c’est encore plus vrai.
16. Infos courses : Dossard
Sans ce précieux sésame, pas de course !
Encore faut-il pouvoir le récupérer.
Pour mettre toutes ses chances de côté, il faut bien lire le règlement ou le site internet de la course.
Pour le Marathon de la Route du Louvre (Lille-Lens), j’ai appris que le jeudi, c’était sur Lille mais à partir de vendredi, il faut aller au Musée du Louvre à Lens ! Une petite différence de 42 KM !
17. Mental : Contrôle
La première course, c’est le saut dans l’inconnu !
La préparation, c’est long et parfois le mental s’emballe.
Les questionnements fusent : « Serai-je à la hauteur ? »
D’où l’importance de suivre un plan, des routines pour se rassurer, pour contrôler.
18. Mental : Combattre le doute
C’est facile de dire qu’il ne faut pas vivre dans le futur mais dans le présent.
Mais c’est juste qu’il faut savourer sa préparation et se féliciter des efforts accumulés.
C’est important aussi de se féliciter du travail exécuté aux entraînements.
Cela paye toujours le jour J, je vous l’assure.
En cas de moins bien au cours d’une sortie, dites-vous aussi que c’est normal.
A force de pousser son corps dans ses retranchements, c’est logique de ne pas réaliser toutes ses sorties à 100% de sa forme.
En réalité, vous serez même souvent à 80% d’où parfois un sentiment de difficultés.
Ce qui compte, c’est de relâcher la pression de l’entraînement sur les 2 dernières semaines en ajustant les intensités. Ce qui permettra d’atteindre son pic de forme de la saison.
19. Mental : Stratégie de course
Je ne vais pas vous mentir.
Quand on commence la course à pied, c’est difficile de définir une stratégie de course puisqu’on manque de vécu.
Mais, c’est bien de se fixer des objectifs de course, ce qui permet de simuler des stratégies de course.
S’agira-t-il d’être seulement Finisher ?
De courir les premiers kilomètres à la même cadence que les sorties longues de la préparation pour terminer dans le chrono qui va avec ?
De partir comme une balle et de gérer ensuite ? Cette stratégie, je vous la déconseille !
20. Alimentation : Tester
Quelque soit le liquide ou l’aliment que vous comptez prendre en course, il faut le tester lors de vos sorties longues, même de l’eau ou des bananes.
Primo, il faut apprendre à boire et à manger au cours d’un effort.
Secundo, cela permet de voir si vous digérez bien !
Attention aux boissons, gels énergétiques, barres qui peuvent vous retourner l’estomac.
Si vous avez des nausées ou une diarrhée en pleine compétition, c’est la catastrophe.
21. Alimentation : Conseils généraux
Côté alimentation, je vous renvoie sur les parties de mon ebook gratuit que vous pouvez télécharger en vous inscrivant à ma newsletter (voir au début de cet article ou à la fin).
Quelles sont les conseils à suivre juste avant et pendant la course ?
21. Matériels
Préparez bien votre tenue et tout ce dont vous avez besoin la veille de la course.
Allez même jusqu’à épingler le dossard sur votre maillot.
C’est autant de minutes et de motifs de stress épargnés le matin ou jour de la course.
Côté matériels, je conseille même de commencer la préparation au moins une semaine avant. Ainsi, il est encore temps d’aller faire des courses en cas de manque de quelque chose.
22. Déplacement
La logistique est ultra importante le jour J.
Comment se rendre au lieu de départ ? Voiture ou transport en commun ?
A quelle heure partir ? Sachant qu’il faut être sur place une petite heure avant afin d’éviter tout stress et que vous n’êtes pas seul !
Où se stationner si vous y allez en voiture ?
Comment s’organiser si vous y allez en groupe ?
Et pensez aussi au retour.
23. Nuit
Ne faites pas la course pendant la nuit de la veille de la course.
Vous allez vous fatiguer pour rien !
Je sais que ce n’est pas évident lorsque c’est sa première course ou son premier marathon.
Sachez que bien dormir la veille de la course, c’est autant de tonus préservé pour le moment où vous en aurez besoin.
Respectez vos rituels habituels.
Vous devez vous convaincre que vous êtes prêt, que vos affaires sont prêtes, que tout est prêt et clair pour votre réveil.
Vous savez ce que vous aurez à faire, dans quel ordre pour aller paisiblement prendre le départ bien équipé.
24. Stratégie de course
Au moment du départ et pendant la course, il faut se répéter que vous ne courez pas contre les autres mais à côté des autres.
Parfois, au début de sa carrière de coureur, on peut être vexé d’être dépassé par un plus vieux, un plus gros, un autre sexe, un mal habillé, etc.
C’est une erreur car toute personne qui a pris un dossard mérite sa place et le respect.
En course à pied, il n’y a qu’un seul concurrent à battre : c’est vous !
C’est contre vous que vous vous combattez.
Vous forcez votre corps à avancer.
Attention à l’effet tunnel qui vous fait oublier des basiques : donner à manger et à boire à la machine en cas de longs efforts.
Et bien sûr ce mental qui va vous demander d’arrêter, vous culpabiliser : »qu’est-ce-que je fous là? »
Alors retenez que les autres font partie du décor et restez centré sur vous-même !
Les erreurs à éviter :
25. Chaussures à son pied
Excusez moi d’insister mais je vais vous raconter ma mésaventure lors d’un semi-marathon à Marcq-en-Barœul, près de Lille.
Je débutais la course à pied, et la veille de la course, j’étais aller dans une célèbre enseigne de sport tout public.
Dans l’euphorie, j’avais céder aux sirènes d’une belle paire de running, tout juste ajusté à ma pointure. Je sentais bien mes ongles de pieds au bout de la chaussure blanche.
J’ai été Finisher de ce beau semi réputé des Hauts de France mais à l’arrivée, mes belles Running avaient viré du blanc au rouge ! Je vous l’assure.
Ce qui m’a fait découvrir l’erreur d’acheter des Running à la juste pointure. Il faut prendre au minimum une pointure au dessus.
Résultat, il faut environ deux à trois mois pour que la poche de sang formé sous l’ongle de pied se résorbe et que l’ongle tombe.
Un nouvel ongle va pousser, ce qui prendra encore des mois.
Le hic, c’est que le nouvel ongle est plus épais et qu’à force de répèter ces mésaventures, ce ne sont plus des ongles mais des griffes qui vont pousser aux pieds !
Pour les couper, on passe des petits ciseaux à la pince coupante !
26. Pas d’improvisation le jour de la course
J’insiste encore une fois : zéro test le jour J.
Aucune place à l’improvisation.
C’est comme si vous répétiez un sketch comique.
Est-ce que vous savez que les comiques les plus célèbres ne laissent aucune place à l’impro ?
Tous les ressorts de leur texte sont testés et ancrés lorsque ça fonctionne pour que les rires retentissent au mêmes blagues, au même moment.
En compétition, c’est vous la vedette et vous répétez vos gammes pour ressentir les mêmes impressions qu’à l’entraînement.
Le seul moment que vous ne pourrez pas gérer, c’est lorsque vous allez franchir la ligne d’arrivé et devenir Finisher !
Mais à ce moment là, ce n’est que du bonheur !
27. Pas de préparation chaotique
Procrastiner, courir seulement par beau temps, courir une fois de temps en temps et enchainer d’un seul coup sortie sur sortie !
Tout cet entraînement chaotique ne pourra donner qu’un résultat mitigé voire vous menez à l’abandon pendant la compétition.
28. En faire trop
Le danger quand on se sent bien à l’entraînement, c’est de vouloir pousser encore un peu.
Aller encore plus vite.
Et soudainement, c’est un éclair qui s’abat au coeur du muscle. La déchirure !
Voilà ce qui pourrait arriver si vous en faites trop.
29. Courir pour soi
A u début de votre vie de Runner, vous allez apprécier de briller aux yeux des autres.
Mais apprenez aussi à courir pour vous.
faites grandir votre estime personnelle.
Ce n’est pas de l’ego démesuré mais c’est nécessaire.
Avec le temps, vos exploits vont se répéter et devenir presque communs aux yeux de vos proches.
30. Ne jamais dire jamais plus
Faites l’expérience de vous placer après la ligne d’arrivée d’une compétition, et distribuez des flyers pour une future course à pied.
Vous serez surpris des Finishers qui vous diront : « Plus jamais ! »
C’est ce que j’ai vécu lors de l’arrivée du semi de Lille qui se déroulait alors au moment de la braderie de Lille. Mon amie Nathalie et moi, nous distribuions des flyers pour notre course à pied La Sequedingue.
Mais, je suis certain que 100% de ces personnes ont finalement rechaussé les Running quelques jours après pour se préparer à un nouveau défi.
Alors de grâce, ne dites jamais plus ! La course à pied, c’est trop bon pour s’arrêter. Tant qu’on peut y aller, on y va !
Prêt à courir sa première course à pied ?
Voilà, j’espère vous avoir appris quelques bonnes pratiques avec ces 30 conseils pour une première compétition.
Il ne vous reste plus qu’à les appliquer tout de suite pour votre prochaine course.
Si vous avez d’autres astuces, laissez un commentaire en bas de l’article. Ce qui sera utile aux autres Runners.
Rappel des points principaux :
En conclusion, vous avez une liste d’habitudes, de routines à mettre en place pour que la fête soit simplement au rendez-vous le jour de la compétition.
Car le jour J doit être un jour extra pendant lequel vous récoltez les fruits de vos efforts.
Que l’Oxygène soit avec vous !