Avoir un mental de Finisher

Avoir une préparation mentale pour le marathon, c’est aussi important que le physique. Comment s’accrocher quand on est dans le dur pendant un marathon?

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ETRE FINISHER

Voici 5 astuces que j’ai testées et qui m’ont permis de devenir Finisher malgré tout.

BANANA

D’abord, remettre de l’essence dans le moteur.

Au prochain ravitaillement, il faut prendre le temps de se ravitailler convenablement. Manger de la banane, croquer du sucre, avaler des raisins secs, boire…

Attention, il ne faut pas se goinfrer sinon on aura un poids sur l’estomac en plus. Ce qui n’arrangera pas la situation !

S’ACCROCHER AUX BRANCHES

Quand c’est dur et que la vitesse est moins rapide, il y a un truc pour se motiver à continuer de courir. Viser un repère quelques dizaines de mètres devant : un pylône, une maison, une pierre…

Et l’atteindre en courant. Et recommencer ainsi de suite…

RECOMPENSE

Ma première participation à la SaintéLyon a été une des courses les plus difficiles pour moi (lire cet atircle : https://objectif-running.com/la-mythique-saintelyon/ ). Et ce qui m’a aidé à tenir a été la volonté d’accrocher absolument la médaille de Finisher à mon cou. Tellement je fantasmais sur cette breloque qui nous avait été présenté avant la course sur la page Facebook de la course.

Dans d’autres cas, j’étais motivé d’arriver pour le ravito final, ou la douche, ou l’abri de la salle de sport…

Bref tout ce qui sent l’arrivée et cela permet de faire la transition avec l’astuce suivante…

LA LIGNE D’ARRIVEE

Franchir la linge d’arrivée. Je pense me souvenir sans problème de toutes mes arrivées de Marathon et d’ultras tellement ce sont des moments forts.

La plus belle arrivée pour moi, étant celle du marathon de New York dans Central Park.

Je me battais contre des crampes et à quelques centaines de mètres de l’arrivée, j’ai crié au public en anglais : « j’ai besoin de vous ! ». Et j’ai reçu des tas d’acclamations qui m’ont porté jusqu’à la ligne d’arrivée. Un moment exceptionnel.

Alors penser à ce qu’on va vivre lorsqu’on va franchir cette ligne d’arrivée, est un vrai facteur de motivation.

PALMARES

Quand on est dans le mur, on a déjà parcouru plus de la moitié de la distance. Au marathon, c’est à partir du KM 30, que cela se complique souvent.

Dans ces moments-là, je me dis que c’est bête d’avoir couru plus de la moitié de la distance et de ne pas finir. Et je pense aussi à mon palmarès qui va compter une croix en plus, un peu comme les pilotes de chasse qui dessinaient un avion sur leur carlingue quand ils avaient abattu un avion ennemi.

CONCLUSION POUR ETRE FINISHER

Si être dans le mur vous met la tête en vrac, devenir Finisher est le meilleur des aspirines !

C'est en ayant en tête ces stratégies possibles qui permettent de s'accrocher, que vous augmentez les chances d'être Finisher. C'est ça la préparation mentale marathon !

QUE L'OXYGENE SOIT AVEC VOUS !

ETRE FINISHER Coûte que coûte!