Comment courir avec son chien ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
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« Les chiens parlent, mais seulement à ceux qui savent écouter. » Orhan Pamuk
Et maintenant, j’ai le plaisir de vous laisser découvrir cet article sur le meilleur ami de l’homme, ou plutôt du… Runner !
Si vous êtes dans cette situation : vous courez, vous avez un chien qui aime se défouler aussi, alors cet article est pour vous.
Vous vous êtes déjà demandé si c’est possible de courir avec votre bête à poils.
Comment ? Combien de temps ou de kilomètres ? Peut-il manger avant ou après ? Comment s’assurer qu’il récupère bien ?
Si vous avez chiot plein de fougue, ce serait bien de l’emmener courir pour se calmer un peu… non ?
Mais est-ce vraiment bon pour lui ?
Etes-vous prêt à recevoir quelques conseils essentiels ?
Et pour vous prouver que j’ai bien vécu ces mêmes moments, je vous donne un cadeau !
je vous offre un extrait de mon livre basé sur mes expériences personnelles et particulièrement ici sur le chapitre « comment courir avec son chien ».
En effet, je suis un peu un self made Runner car j’ai souvent appris de mes erreurs et de mes lectures.
A travers les articles de ce blog, je veux vous donner des pistes qui vous feront gagner du temps et éviter les tâtonnements et erreurs que j’ai fait.
A la fin de cet article, vous aurez appris plein de trucs sur la course à pied loisir avec votre chien, pour que cela soit un plaisir pour vous et lui !
5 CONSEILS ESSENTIELS
Dans cet article, vous allez lire pas mal d’astuces utiles pour courir avec votre meilleur ami. Voici d’abord à mes yeux, l’essentiel à retenir :
- MATERIELS : j’avoue que l’idéal est d’apprendre à votre chien de courir à vos côtés sans laisse, mais si ce n’est pas possible, il existe une solution : un harnais pour le chien, une laisse élastique et une ceinture tour de taille pour le maître.
Concernant le harnais, vous verrez que j’utilise un Julius car Moïa et moi avons une pratique cool et loisir du canicross. Si cela devient un vrai sport, il faut mieux investir dans un harnais plus léger, sinon assurez-vous que le Julius ne blesse pas votre toutou.
Grâce à ce matériel, c’est agréable de courir aussi bien pour le chien que pour le maître.
sinon, vous pouvez essayer de courir avec une laisse normale et un harnais mais c’est moins agréable et vos mouvements de bras seront gênés par la laisse !
Voici une sélection de matériels pour courir avec votre chien :
A prendre en compte aussi selon les conditions météo : la gourde pour toutou et aussi pour le maître. Sans oublier les indispensables sacs à crottes !
2. DISTANCE : j’avoue avoir cherché en vain sur internet un tableau qui indique le max de kilomètres autorisés en fonction des races de chien.
Ce que j’ai pu réunir tient à ça : d’abord, il faut que la croissance du chien soit bien avancée, soit 8 mois à 1,5 an en fonction des races. En effet, tout comme il ne viendrait pas à l’idée de faire courir un marathon à un enfant de 12 ans, il ne faut pas faire courir sur de longues distances un chien qui est en pleine croissance. C’est dangereux pour ses os.
Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire car certaines races ont plus ou moins de prédispositions à la course d’endurance. Je pense ici aux races de chiens qui ont un museau aplati comme le boxer et donc des capacités respiratoires différentes.
Ensuite, il faut y aller progressivement. Tout comme pour vous, tout est question d’entraînement.
D’abord 2 à 3 KM et ensuite avec l’entraînement, 6 KM sont une bonne moyenne.
Encore une fois, cela dépend des habitudes que vous prenez. certains témoignent de sorties de 10 KM, voire 20 KM.
On dit aussi que les chiens ont besoin de 30 à 90 minutes d’exercices par jour pour être en bonne santé.
Il faut tenir compte de l’âge. J’ai déjà entendu l’histoire de chiens qui étaient tout fous lorsqu’ils voyaient leur maître chausser les running, mais qui avec l’âge, avaient pris leur retraite anticipée de dog-runner.
3. QUAND COURIR APRES REPAS : il faut surtout être vigilant sur le risque de torsion gastrique.
Donc pas d’effort avant et après le repas.
Les vétérinaires suggèrent même d’attendre 2 heures après un repas pour aller courir.
Tiens, cela me rappelle aussi le conseil qu’on donne aux marathoniens avant une compétition.
4. QUAND COURIR EN SAISON : choisir le meilleur moment pour courir avec son chien, c’est aussi tenir compte de la météo.
Comme vous le lirez plus loin dans l’article, les chiens n’ont pas le même système de régulation de température que l’homme. C’est très important de le savoir et de comprendre pourquoi. Donc à lire impérativement cet article jusqu’au bout pour devenir une « bête » sur le sujet !
En cas de forte chaleur, cela peut être mortel pour eux. Surtout, qu’ils courent avec un manteau de fourrure en permanence. D’où l’importance de penser aussi à leur ré-hydratation.
Encore une fois, ce qui est bon pour l’humain, l’est aussi pour le chien : courir à la fraîche le matin en été, mettre un vêtement protecteur en hiver…
5. RECUPERATION : après la course, il faut surveiller si votre chien récupère bien, qu’il ne boitte pas ou ne soit pas trop « courbaturé », ce qui serait signe d’un sur-entraînement !
Donc après l’effort, l’athlète poilu a bien mérité un massage!
Profitez d’une séance de « papouilles » pour vérifier l’état de ses coussinets : pas de coupure ni d’éraflures, pas de sensibilité.
Idéalement, vous pouvez appliquer du gel protecteur.
GOBI ET MOI
Avant de parler de mes expériences avec ma chienne, il faut que je vous donne cet autre super conseil : vous devez lire ce livre de Dion Leonard.
Cela doit faire partie de la culture de chaque Runner.
C’est l’histoire exceptionnelle d’une rencontre d’un ultratrailer et d’un chien dans le désert de Gobi, lors d’un trail en Chine !
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien qui suit ou sur l’image pour ouvrir une nouvelle fenêtre et connaître toutes les bonnes raisons de lire ce livre : GOBI ET MOI
INTRODUCTION
Après ces 5 précieux conseils et l’invitation à lire Gobi et moi, allons un peu plus loin en nous basant sur mon histoire personnelle avec ma chienne Moïa.
Il s’agit en fait d’un extrait de mon livre sur le Running disponible sur Amazon : « Toutes les erreurs à ne pas faire en course à pied, je les ai faites !«
Il y a des tas de Runners qui racontent leurs exploits, donnent des conseils sur un ton sérieux. Et c’est normal puisqu’ils ont des diplômes d’entraineurs, des chronos de champions, etc..
Ce n’est pas mon cas. et pourtant le nombre de longues courses que j’ai faites, fait rêver le commun des mortels.
Alors pourquoi m’interdire de donner des conseils à des runners débutants, voire confirmés. C’est ce que je me suis dit quand l’idée d’écrire ce livre a germé.
Par contre, pour me démarquer, j’ai choisi le ton de l’humour et de l’autodérision car si je cours, c’est pour prendre du plaisir. Hors de question que ce soit une corvée.
Donc je me suis dit que ce livre doit refléter complètement cela. Interdit de me prendre au sérieux. Interdit de donner des leçons. Juste décrire mes (més)aventures de coureur.
Dans cet article, j’ai choisi le paragraphe dédié à la course à pied avec mon chien car je voulais rendre hommage à mon amour poilu : Moïa.
J’en profite pour faire un clin d’oeil à des personnes qui me sont chères.
Et surtout pour vous, je glisse ici et là, quelques conseils qui pourraient vous être utiles.
Et pour bien introduire ce livre : Toutes les erreurs à ne pas faire en course à pied, je les ai faites ! », je vous offre aussi la Préface qui donne le ton du livre.
Bonne lecture…
PREFACE DE « TOUTES LES ERREURS A NE PAS FAIRE EN COURSE A PIED, JE LES AI FAITES ! »
« Ouah, tu cours ! Et des marathons en plus ! »
» T’es un sportif, toi ! Moi, je ne pourrais pas. »
Et oui, avec ma vingtaine de marathons,
un 100 km et quelques ultra trails au compteur, c’est facile d’apparaître comme un super héros aux yeux de Monsieur Tout Le Monde.
Et pourtant si Monsieur Tout le Monde connaissait toutes les bêtises que j’ai faites !
Et oui, toutes les erreurs à ne pas faire en course à pieds, je crois bien que je les ai testées. Souvent involontairement, bien sûr.
Alors je crois bien que Monsieur Tout le Monde va bien rigoler en lisant mes anecdotes. Sans doute, que je vais tomber du piédestal où il m’a mis.
Alors pour regagner un peu de son estime, je lui précise simplement qu’à ce jour, j’ai toujours terminé mes courses. Et c’est une statistique dont je suis très fier !
Sans doute mon prénom (David) doit y être pour quelque chose. En effet, mon cerveau inconscient doit certainement me dire qu’au prix du dossard, il faut savourer chaque kilomètre prévu par l’organisateur. Ce serait dommage de gâcher comme dit un certain Guy Roux, ex entraîneur d’Auxerre et connu aussi pour son côté écossais.
Je suis donc un Finisher, comme ils disent dans le milieu (et oui, la course à pied a ses codes). À ne pas confondre avec un pleurnicheur, autrement dit celui qui a dû abandonner.
Donc si Monsieur Tout le Monde veut connaître les coulisses de ce sport, je lui conseille vivement de dévorer ce livre.
Quant à Monsieur Runner, cela peut être utile également…
Découvrir les erreurs des autres pour éviter de les reproduire. Chez les gens sérieux, on appelle ça le retour d’expérience. Chez les gens normaux, on appelle ça des conseils. Ou des astuces. Mais on ne peut pas appeler cela des recettes de grand-mère car ma grand-mère ne courrait pas !
Alors, êtes-vous prêt à mettre vos pieds dans mes baskets ? Ah oui, c’est vrai ! On ne dit pas baskets dans le milieu, mais plutôt Running. Sauf si on est au Québec, mais là, je sens que je suis en train de vous perdre. Donc continuons à être « français politiquement incorrect ! »…
Prêt à mettre vos pieds dans mes running ?
Imaginez-vous sur une ligne de départ au milieu des runners, musique de Vangelis dans les airs. 3, … 2, … 1, … Partez. » Bonne course et prenez beaucoup de plaisir « . C’est toujours ce que je dis car aussi étrange que cela puisse paraître à Monsieur Tout le Monde, tous ces Messieurs et Mesdames Runners sont essentiellement là pour leur… plaisir !
…
Quelques chapitres plus loin…
…
BETE DE COURSE (CHAPITRE de « TOUTES LES ERREURS A NE PAS FAIRE EN COURSE A PIED, JE LES AI FAITES https://amzn.to/2VUk1vv! »)
J’AI ETE ADOPTE
Nous avons adopté une femelle Golden retriever en 2015.
Avant je n’avais pas de chien, ou plutôt si mais c’était pendant mon enfance chez mes parents.
Donc au moment de l’adoption d’un chien, se pose la question de la race. Question qui occupe le débat familial pendant plusieurs jours.
Nous avons passé en revue plusieurs critères.
Et l’un des critères était la possibilité pour moi, de courir avec mon chien.
Fallait-il un champion de course comme les Border Collie. Chien de troupeaux à la base.
Notre cœur balançait entre Berger Australien, chien de berger comme son nom l’indique et Golden retriever, chien de chasse de gibier d’eau qui aime nager et qui ramène, comme son nom l’indique (Retriever) le canard abattu au-dessus l’étang.
Peut-être à cause de cela et du souvenir de Michel Delpech : « Par-dessus l’étang, soudain j’ai vu passer les oies sauvages… ». Chanson que j’aime beaucoup car elle me rappelle mon enfance.
Et surtout parce que les Golden Retriever sont magnifiques.
Pour moi, quand je vois ma chienne Moïa heureuse, j’ai l’impression qu’elle sourit à la façon des dauphins.
Un chien dauphin, c’est beau !
Et pour la course à pied, Un Golden peut faire l’affaire. Car un nouveau souvenir d’enfance surgit avec le générique d’Alerte à Malibu, quand David Hasselhoff fait son jogging en bord de mer avec son… Golden Retriever.
Voilà pourquoi, nous avons adopté la petite Moïa.
Petite, car c’est une femelle et les femelles sont moins grandes que les mâles et petite, car elle devait être la dernière de portée.
En tout cas, nous voulions un grand chien mais pas un poney, alors sa taille est parfaite.
Mais avec le recul des ans, je me demande si finalement, ce n’est pas elle qui nous a adopté !
Par moment, j’ai l’impression de revivre le sketch de Raymond Devos : « Mon chien, c’est quelqu’un » !
Une histoire qui ne manque pas de mordant et que je vous invite à aller revoir sur le Net.
LA VETERINAIRE
Ne lui répétez surtout pas, svp. Et comme elle ne court pas, elle ne risque pas de lire ces lignes.
Chaque année, avec mon épouse, il y a un moment que nous appréhendons : la visite chez le véto !
Notre vétérinaire est une obsédée du poids ! Pas du sien. De toute façon, elle a un IMC bien inférieur à 25, mais de celui de ma chienne.
Et quelque part, elle a raison, car un chien trop gros, c’est moins beau et les chiens peuvent avoir des problèmes de santé liés au surpoids comme les humains.
Le souci, c’est que nous avons un Golden retriever.
Pour que vous compreniez bien, un Golden Retriever, c’est l’équivalent d’un estomac relié à une moelle épinière !
Quoi de plus gourmand qu’un Golden ? Eh bien, je cherche encore…
Et pour en avoir la preuve, il suffit de fouiller sur le Net pour trouver la vidéo suivante.
Il s’agit d’un concours de rapidité. Chaque chien passe en individuel. Il est avec son maître sur la ligne de départ et au signal, il doit rejoindre seul l’autre bout de la piste.
Mais des pièges sont disposés sur le parcours : des gamelles avec de la viande, des friandises, etc…
Le premier est un Berger Allemand qui est fidèle à la réputation d’obéissance de ses origines et qui file tout droit.
Le second est une autre race, mais est tout aussi bien éduqué.
Et arrive un Golden. Tout se passe bien jusqu’au signal de départ. Ensuite, alléché par l’odeur des mets exquis à gauche et à droite, le Golden entreprend la tournée de toutes les gamelles.
Il est tellement bien éduqué, culinairement, qu’il n’hésite pas à revenir sur ses pas pour manger celle qu’il a oublié.
C’en est à un point que le jury qui pensait peut-être récupérer les plats à son profit, demande à la maîtresse de reprendre son chien par son collier et de lui faire franchir la ligne d’arrivée pour terminer l’épreuve et épargner les quelques gamelles restantes…
Pour revenir à notre véto obsédée par le poids et notre Golden qui respecte 100% les qualité de la race sur le point de l’appétit sans limite, nous avons donc un problème.
Et lorsque nous avons été sermonné la première fois par la vétérinaire sur la courbe dangereuse du poids de notre animal, j’ai réussi à murmurer que j’allais augmenter les sorties de course à pied avec Moïa.
Et c’est ce qui nous a sauvé, cette fois-là, mon épouse et moi, de l’échafaud.
Courir avec Moïa avait plein d’avantages aux yeux de notre vétérinaire. Et chaque année, j’ai droit à la même question : « est-ce que vous courez encore avec votre chien ? ».
C’EST BEAU LA FAMILLE
C’est le moment de remercier mon beau-frère et ma belle-sœur adorée qui m’ont offert. Pardon, qui nous ont offert à Moïa et moi, le parfait kit pour courir ensemble.
A la base, c’est un système simple : une ceinture avec des points d’accroche qui permet de tourner à droite et à gauche. Et cela a son importance quand on a un chien qui vogue de gauche à droite plusieurs… milliers de fois !
Et à cela, s’ajoute un extenseur muni à chaque bout d’un système d’accroche rapide.
Si le maître porte la ceinture, il faut que le chien soit équipé d’un harnais, ce qui n’entrave pas sa respiration. Car si vous pensez accrocher le chien à son collier, apprenez à faire du « bouche à gueule » (version homme-chien du bouche à bouche). C’est certain qu’au bout de 100 mètres, il faudra réanimer votre toutou !
Merci Didier et Arielle.
Voilà une chose de faite ! Et maintenant j’espère qu’ils auront une bonne raison d’achèter le livre étant donné qu’ils ne sont pas coureurs.
CE N’EST PAS BEAU DE SE MOQUER
Je vais aussi citer une autre connaissance qui ne court pas. Pas seulement pour qu’il achète mon livre, mais aussi parce que (hélas), il a été témoin d’un accident. Un accident de buisson !
Ludovic, alias Ludo pour qu’on ne le reconnaisse pas.
Ludo est mon voisin. Pas n’importe lequel. Un voisin très sympa, très serviable. Toujours le mot gentil. Oui, je sais, j’en fait peut-être un peu trop, mais c’est aussi parce que Ludo est membre de l’association que je préside : l’Oxygène Sequedinois (Marche, VTT, Cyclo et course à pied). Donc je suis super intéressé par le fait qu’il paye sa cotisation de marcheur chaque année…
Pour revenir à la course à pied avec mon chien, il faut savoir que Moïa aime bien cela. Puisqu’au départ, pleine de fougue, elle part à fond. Un vrai 4×4 sur pattes qui me tracte !
Cette fois-là, il n’y a pas eu d’exception à la règle. A peine sorti de la maison, Moïa m’entraîne. Et Ludo qui est devant chez, admire le spectacle gracieux d’un animal élégant qui court les cheveux au vent. Je parle de Moïa bien sûr !
D’un seul coup, mon canidé aperçoit un félin de l’autre de la rue. Et comme Elle a horreur des chats, elle décide de le courser !
Virant soudainement à 90°, Moïa file tout droit vers ce matou.
Le problème, c’est qu’une haie d’arbustes bas se trouve sur la trajectoire.
Et si Moïa arrive à se faufiler entre les bosquets, ce n’est pas le cas de mon corps.
Donc les atomes de mes jambes et de mon bassin viennent se fracasser sur les cellules végétales des buissons, ce qui provoque l’hilarité de… Ludo (vous l’aviez oublié ?) et m’arrache un râlement venu des temps préhistoriques.
Ludo, ce n’est pas beau de se moquer.
Comme je dis souvent à Maurice, mon poisson rouge : « Tu pousses le bouchon un peu trop loin ! ».
Allez, sans rancune, mais si quelqu’un a un sifflet anti-chat pour les éloigner de notre parcours, je suis preneur. Quoique ce ne doit pas être pratique de siffler et courir en même temps. Finalement, laissez tomber.
VOUS AVEZ DEJA COURU AVEC UN MANTEAU DE FOURRURE ?
Est-ce que vous avez déjà couru avec un manteau de fourrure sur vous ?
Moi, j’ai déjà couru déguisé en MM’S Jaune. Et comme le déguisement était en mousse, je vous garantis que j’ai eu chaud pour un mois de Juin !
J’ai aussi parfois péché par pessimisme en enfilant une ou deux couches de trop par rapport à la météo.
Alors mettez-vous à la place de Moïa. Pas dans son panier, bien sûr, mais dans sa peau de bête.
Et allez courir par 20°C ! Ce n’est pas tenable, on est d’accord.
C’est pourquoi, il faut faire en premier lieu attention à la température quand on court avec son chien.
Trop chaud, ce n’est pas bon pour lui !
Au contraire, trop frisquet et c’est vous qui serez malade.
Car, quand on court avec son chien, il faut oublier de vouloir battre ses chronos. En tout cas, cela s’applique pour les Golden.
Régulièrement, le chien s’arrête ici ou là pour renifler un buisson ou pour déposer deux, trois gouttes.
J’appelle cela relever ses mails !
Pendant ce temps-là, on ne court pas ! On attend.
Et c’est bien normal, car une sortie avec son chien, en courant ou en marchant, cela doit être un moment de bonheur partagé.
Alors, la deuxième règle est de laisser son chien profiter de sa sortie.
Le seul problème lorsqu’il fait froid, c’est que l’on n’arrête pas de se réchauffer er refroidir.
Donc si vous avez un chien qui s’arrête souvent, choisissez des sorties à des températures supérieures à 5°C.
Courir entre 5° et 15°C, c’est l’idéal.
BORN TO RUN
Et c’est paradoxal, mais on s’aperçoit vite que si le chien court plus vite que l’homme sur une faible distance, c’est finalement l’homme qui l’emporte sur les longues distances.
C’est la théorie qui est exposée dans le livre « Born to run », Né pour courir de Christopher Mc Dougall : https://objectif-running.com/born-to-run/
A la préhistoire, l’Homo Sapiens était donné perdant sur le papier. Face à Neandertal et aussi aux autres animaux.
Au 21ème siècle, les choses ont bien changé. Excepté un microorganisme de type coronavirus, peu de chose font peur à l’homme.
Cette domination tient à notre système de sudation qui permet de réguler notre chaleur interne sans exploser comme une cocotte-minute.
Et la cocotte-minute est la bonne image. Ma chienne est comme une cocotte-minute.
Pour réguler sa température, elle n’a qu’une soupape : expulser la chaleur par la bouche, c’est-à-dire la respiration.
C’est bien pour évacuer la chaleur produite par des courses brèves, mais pas pour des efforts prolongés, surtout s’il fait chaud.
Même un Husky, je le prends à la course à plus de 25°C !
A l’expérience, je sais donc qu’il ne faut pas dépasser 6 kilomètres avec ma chienne.
Sinon après, je dois la porter ! Ce qui a failli m’arriver une fois.
Comme le dit Grégoire Chevignard (https://objectif-running.com/de-mon-canape-a-la-course-a-pied-la-plus-dure-du-monde-le-marathon-des-sables/) dans son livre « de mon canapé à la course à pied la plus dure du monde », la séance de cani-cross se transforme en séance de cani-veau.
En effet pendant la seule sortie où il a pris sa chienne Borgia, il l’a trainé pratiquement tout le temps, à l’exception des derniers trois cents mètres où elle a aperçu la voiture du foyer !
La mienne aussi, elle reconnait bien les voitures du foyer, à croire que nos compagnons à quatre pattes ont aussi compris que la voiture permettait d’aller plus loin et plus vite que le simple usage des pieds… pardon, des pattes !
Donc le dernier principe est d’adapter la longueur de la sortie à la race, le poids et l’âge de votre chien.
KITE SURFEUR A l’APERO
Pour terminer, je ne résiste pas à vous raconter cette anecdote de sortie running avec mon chien.
Plus haut, je vous ai raconté que j’avais le phantasme de me prendre pour David Hasselhoff dans Alerte à Malibu.
Eh bien, je l’ai fait !
Sauf que cela a failli virer au bain de sang, plutôt qu’au bain de mer !
C’était aux vacances de Pâques sur l’île de Noirmoutier.
Un coin de France réputé pour ses marais salants, ses pommes de terre, ses parcs à huitres, ses pistes cyclables… Un petit paradis sur terre.
Nous avons nos habitudes dans un camping en bord de plage.
Et à Pâques, les températures sont douces mais non caniculaires.
Les chiens sont autorisés sur la plage. Bref, toutes les planètes sont alignées.
Alors, j’ai mis mon short rouge et mes lunettes de soleil comme David H. et je suis parti pour un jogging matinal sur la plage.
Comme je vous le disais, les Golden Retriever sont des chiens pour le gibier d’eau et généralement, ils adorent l’eau.
A la maison, dans les Hauts de France, Moïa adore se jeter dans les flaques d’eau, alors vous pensez bien que l’Océan Atlantique la ravit !
Donc ce jogging avait tous les ingrédients du bonheur : un chien heureux, un maître en forme, un paysage de rêve.
Il y avait peu de monde sur la plage et je n’ai pas anticipé la réaction de Moïa quand j’ai aperçu ce Speed Sailer au loin.
Moïa avait plusieurs longueurs d’avance sur moi.
Késako un Speed Sailer ? c’est de la planche à voile mais sur la plage avec une planche à roulettes.
Ce Speed Sailer portait une combinaison noire. Et c’est peut-être ce qui a déplu à Moïa ?
Donc ni une, ni deux, mon gentil toutou se transforme en animal féroce comme Hulk qui craque sa chemise et devient tout vert !
Alors, même si elle ne devient pas verte, elle est très impressionnante et le Speed Sailer commence à péter un câble. Ce qui entraîne une spirale infernale car ça a le don d’énerver encore plus ma chienne !
Alors que je mets les bouchées double pour arriver sur la future scène du crime, je m’imagine le bain de sang avec cet homme otarie démembré par mon chien. Le sang qui gicle de la carotide et bientôt un corps à faire disparaître pour épargner l’euthanasie de ma chienne.
Je pourrais l’enterrer mais je suis parti courir sans pelle. Je pourrais jeter le corps dans l’océan, mais je sais que la mer ramènera le corps sur la plage dans quelques jours. En fait, il faudrait des requins pour m’aider…
Et si je mets le corps dans une valise, direction la Réunion car là-bas, il y a des requins.
En plus, il y a une course sympathique. Un petit trail qui traverse toute l’île comme une diagonale : la diagonale des fous.
Mais cette idée fait long feu aussi car le Grand Raid de la Réunion se déroule en octobre et nous sommes en avril !
Les cris de Moïa et les aboiements de l’homme otarie, à moins que ce ne soit l’inverse, me sortent de mes pensées et j’arrive enfin à attraper ma chienne avant qu’elle ne fasse Kit Crac, à ne confondre avec cette chocolaterie du nom de Kit Kat.
Ouf, il s’en est fallu de peu.
Ce Speed Sailer, c’était vraiment le grain de sable en trop sur la plage. Allez vite, il est temps de rentrer…
FIN DE L’EXTRAIT DU LIVRE : « TOUTES LES ERREURS A NE PAS FAIRE EN COURSE A PIED, JE LES AI FAITES ! »
QUE L’OXYGENE SOIT AVEC VOUS !
CONCLUSION
En résumé, vous avez appris que pour courir avec son chien et avoir un tendre moment de complicité :
- il faut avoir le bon matériel,
- adapter l’effort à l’âge et la condition physique de votre animal,
- prendre garde aux conditions météo,
- accorder des moments de pause à Médor pendant la course,
- laisser suffisamment de temps entre le repas de toutou et le sport,
- prendre soin de réparer les petits bobos aux pattes.
Plus surprenant, vous avez appris qu’Homo Sapiens est plus endurant que Snoopy grâce à son système de régulation de la chaleur.
Grâce à cet article, vous avez découvert 4 livres essentiels à posséder dans votre bibliothèque pour ne pas rester un Runner ignorant !
Garder bien ces conseils en mémoire car comme on dit : « chassez le naturel et il revient au galop! ».
Merci mon beauf pour ce gentil commentaire. Je compte acheter le même harnais non pas pour aller courir ( ne nous emballons pas) mais pour pratiquer la marche active avec Rmès qui soit dit au passage s éclate comme un fou avec sa cousine.
Je reconnais bien ton humour à travers ton écriture.
Trop mignon le chien. ( Et le maitre aussi lol ). C’est bien de courir avec mais si on le tient en laisse, quand il sent une odeur, il peut se stopper net des fois lol
Bonjour David hâte que ton livre sort. Cela me donne l envie d essayer avec ma chienne Zara croisée dogue allemand – saint Hubert ! Va y avoir des gamelles en perpective ! Au plaisir
Je cours avec Scott mon Border en forêt (ST Amand Haut de France) sans laisse à côté de moi au train et cela se passe très bien et il est devenu mon coach running, quand il pleut et que je n’ai pas envie de sortir il me rappelle à l’ordre et je confirme qu’il est bien plus en forme que moi: 20 Kms /2H ne lui posent aucun problème .
En revanche je fais très attention à la température extérieure il ne vient pas avec moi dès que la température dépasse + 22 ° ressentie et si c’est en cours de sortie il se rafraichit dans les points d’eau de la forêt
C’est chaque semaine une formidable expérience partagée.