De mon canapé à la course à pied la plus dure du monde

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LA COURSE DU SOUVENIR

En lisant cet article, je vous promets que vous aller avoir envie de courir acheter « De mon canapé à la course la plus dure du monde » pour passer un bon moment et vivre de l’intérieur le marathon des sables…

Livre la course la plus dure du monde

De mon canapé à la course la plus dure au monde

AMUSE-BOUCHE : Le cadeau empoissonné

Noël

A Noël, on reçoit parfois de jolies choses mais aussi parfois des cadeaux empoisonnés.

Ce fut le cas pour Grégoire lors de ce réveillon où il découvre dans son soulier déposé au pied du sapin… un dossard !

Lui, qui à 41 ans, 75 kilos et 50 employés passés, n’a même pas de chaussures de sport. Et, il n’est pas le seul car ses deux frères, Roch et Arthur plus l’oncle Donald ont aussi reçu un dossard.

Après enquête, c’est Roch, le petit dernier de la fratrie, qui a inscrit tout le monde aux 5 km autour du Jardin du Luxembourg.

« 5km ! Seulement ! » crient t’ils tous en chœur…

Ni une, ni deux, devant ces protestations, Roch piqué au vif, transfère toute l’équipe Chevignard sur la distance du… 10 km !

Eté

La course ayant lieue fin septembre, Grégoire va prendre son temps pour se préparer.

Achat des chaussures lors des soldes d’été en juin.

Mi-août, c’est les vacances dans les Landes avec une bande de copains sportifs. Un peu contraint et forcé, Grégoire achève avec beaucoup de peine une sortie de… 2km en 15 minutes. Sortie qui transforme son corps en autant de courbatures qu’il y a de muscles et qui colorie l’ongle du gros orteil en noir !

8 jours plus tard et une nouvelle paire de baskets adaptées à son type de foulée, c’est reparti.

En trois semaines, quatre footings qui n’atteignent pas l’objectif fixé : 1,5 km pour 9 km planifié ; 5 km pour 7 km prévu ; 1h15 de marche-course pour 1 h de course projetée et 9 km pour 10 km ambitionnés.

Septembre

Et voici le jour de la course.

Départ en fanfare pour Grégoire. Et résultat : point de côté au 2ème km.

Roch le double au 3ème km. Donald au 7ème. Arthur, en difficulté, le dépasse aussi au 8ème km. Mais en manque de lucidité, Arthur « embrasse » un lampadaire au dernier kilomètre. Ce qui permet à Grégoire de le dépasser et de ne pas finir dernier de la fratrie.

Si la famille Chevignard, malgré le manque de préparation physique, se targue d’avoir honorablement participé, la sanction du chrono est impitoyable…

Ils sont ridicules. En effet, 85% des participants ont franchi la ligne d’arrivée devant eux. Alors, la famille Chevignard est vexée. Et dans l’après-midi même qui suit la course, le clan Chevignard envisage de redorer son blason au Marathon de Paris qui aura lieu dans 6 mois, le 6 avril.

Vengeance !

ENTREE : 42 195 raisons d’abandonner

Octobre

Le plus facile est fait : l’inscription. Mais à 100 € le dossard, ça fait tout de même plus cher que le péage!

Par la suite, Grégoire effectue des recherches pour savoir comment s’entraîner.

Et sur un site d’internet, il arrive à établir un plan individuel qui tient compte de ses contraintes hebdomadaires. Mais, Il lui faut tout de même plus de 24 heures et 7 modifications pour arriver à bonne version.

3 séances par semaine : sortie longue le dimanche et les 2 autres séances au petit matin.

Novembre

Grégoire nous raconte les grands moments de son entraînement. Et cela va des phantasmes qui lui passent par la tête, lorsqu’il croise de jolies coureuses, aux témoignages de solidarité familiale, à la routine qui s’installe et jusqu’aux changements physiques qui s’opèrent sur son corps.

Les progrès sont toutefois lents, mais Grégoire persiste dans ses sorties qu’il essaie d’agrémenter de la compagnie de son chien Borgia. Mais, il n’y aura qu’une seule tentative car il lui a fallu tirer Borgia tout le long du parcours : « La séance de cani-cross s’est transformée en séance de cani-veau. »

Grégoire ponctue son récit des pensées que tout coureur a déjà eu.

Il aborde le thème de la solitude. Car en fin de compte, le coureur de fond est seul. Seul à l’entraînement et seul aussi en course parmi des milliers de coureurs. « Concourir, ce n’est pas courir avec mais courir à côté, en même temps ».

Mais, comme le montre la multitude de sites internet et de blogs sur le sujet, il y un paradoxe : le coureur ne peut s’empêcher de partager ses récits avec son entourage. C’est parce que l’homme est un « animal social, heureux tout seul, mais ensemble. »

Grégoire revient aussi sur le débat au sujet de courir en musique. En 2007, la fédération américaine d’athlétisme a interdit cette pratique au motif qu’elle procure un avantage sur les performances ! Quelle drôle de musique !

Décembre

Désormais, Grégoire peut courir 15 km à 10 km/h. Mais le doute s’installe car la date du Marathon se rapproche. Alors, il poursuit son entraînement physique malgré le gel.

Il pense aussi à son mental et s’interroge sur l’après marathon. Comment éviter le marathon blues ? Quel nouveau projet ? Un marathon mais avec un meilleur chrono ou autre part ? Passer au Trail ?

Janvier

Grégoire fait aussi régulièrement des check points avec Donald et Roch sur leur préparation, Arthur ayant jeté l’éponge. 

Et il faut dire que leur entraînement n’est pas optimal, c’est loin de le dire.

Et voilà chose faite, Grégoire décide de s’inscrire à l’Ultra trail de Côte d’Or fin mai (105 km et environ 3800 m  de dénivelé positif en moins de 19 h). Grégoire lit ce qu’il convient de faire pour s’y préparer et il découvre un nouveau monde : les fondus d’ultras. Cela a l’avantage de ne plus le faire gamberger sur le marathon.

Grégoire nous fait une revue de toute la panoplie du coureur : de la montre GPS, au Gatosport en passant par les chaussures… Comme tout coureur, il est charmé par les sirènes du marketing et dépense au final un budget assez conséquent.

Février

Les sports d’hiver, c’est l’occasion de pratiquer un stage en altitude, histoire de doper un peu les globules rouges. Mais pour Grégoire, l’expérience n’est pas très efficace…

Mars

A cinq semaines du Marathon, les trois frères décident de participer au semi-marathon de Paris. Et ils notent les progrès réalisés depuis leur 10 km catastrophique.

En effet, ils finissent au milieu du classement.

Pour Grégoire, c’est aussi l’occasion de découvrir l’environnement d’une course qui réunit 30 000  coureurs. Un stade de foot qui court ! Sans ballon !

Marathon dans un mois. Et ce dimanche : longue sortie de 28 km au menu.

Conclusion : Epouvantable ! Démoralisante !

La semaine suivante, c’est la sortie de 32 km au programme.

Au final, Terminus à 30 km. Evanouis les objectifs de chrono, les stratégies ambitieuses de course… Retour sur terre.

Avril

Grégoire nous décrit ensuite et toujours sur un ton décalé ce que représente Running Expo où on doit venir chercher son dossard du Marathon de Paris les jours avant la course. Un grand barnum où se mêlent les 40 000 coureurs accompagnés de leur famille et les exposants du salon.

Jour J

Grégoire nous raconte toutes les choses inédites que l’on peut voir au cours d’une course : de la malheureuse joggeuse prise d’angoisse avant le départ et qui ne fera même pas un seul mètre, au coureur déguisé en banane qui vous double comme si vous n’existiez pas, pendant la course..

Et c’est enfin l’arrivée et le goût de la mission accomplie pour les 3 frères Chevignard.

Passer de 0 à 42 km en six mois, le tout sans blessure (car c’est le plus dur au running). Chapeau Chevignard !

PLAT : de zéro à cent kilomètre

Prochaine course dans moins de 2 mois : l’Ultra Trail de Côte d’Or.

Grégoire se fixe comme objectif , le temps médian de l’épreuve  l’an dernier soit… 16 heures.

Comment préparer un Ultra Trail avec un dénivelé de 3800 m quand on vit dans une ville plate ?

Idée : trouver des escaliers en participant à une course verticale comme gravir les 48 étages de la Tour la plus haute de France (La tour Fisrt à la Défense), en voilà une bonne idée…

Grégoire se pose aussi LA QUESTION : POURQUOI TU COURS ?

Après un chapitre très instructif sur la question, voici sa conclusion

« A la façon de Montaigne, je proclame : « Je cours parce que j’aime ça! »

A l’instar de la Béotie, j’explique : « Je cours parce que c’est exigeant et que cette exigence me fait progresser. »

Voilà tout est dit dans ces quelques mots. L’essence qui nous fait carburer est là ! Merci Grégoire de nous avoir révéler cette évidence…

Mai

Dans le cadre sa préparation, Grégoire trouve dans le calendrier des course un petit Trail de… 63 km qui a lieu avant l’Ultra Trail de Côte d’Or.

C’est l’occasion de tester le nouveau matériel et de faire ses premières foulées en Trail… Et ce sera riche d’enseignements.

A deux semaines de la compétition, semi-entraînement et semi-repos.

Juin

JOUR J : départ en voiture à 3 h du mat’!

Départ de la course dans la nuit fraîche!

Et c’est la course. C’est long 105 km. Très long. Une éternité. A moitié inconscient, Grégoire franchit la ligne d’arrivée sans même s’en rendre compte !

Nouvel objectif : la 6000D à La Plagne fin juillet. Premier Trail de Montagne pour notre héros. Mais suite à tous les efforts déjà réalisés cette année, le corps de Grégoire crie « Pouce » : tendinite au genou.

Juillet

Malgré tout, Grégoire se rend au départ de la 25ème édition de la 6000D. Et Grégoire est content. Content d’avoir…

  • tester ce Trail de Montagne où il y a une super ambiance.
  • parcouru tout de même 20 km.
  • du abandonné, non pas à cause d’un manque d’endurance, mais plutôt d’un problème mécanique.

Août

Maintenant le problème pour Grégoire n’est plus de courir mais au contraire de ne pas pouvoir courir pour laisser passer sa tendinite. ça y est, Grégoire a basculé de l’autre côté. Il est mordu de course à pied.

Septembre

Courir 24 heures non-stop. Voilà la nouvelle idée de Grégoire. Pour le parcours, ce sera un aller-retour Paris-Chartres, soit 160 km ou 100 miles!

Grégoire nous raconte tous les menus détails de son escapade. Mal préparée. Pleines de mauvaises surprises et avec un objectif distance non atteint puisqu’il arrivera à Chartres en 24 h. Donc seul l’objectif temps est réussi et cela lui permet d’envisager la suite…

DESSERT : Le Marathon des Sables

Coureurs du marathon des sables dans le désert

Dans la quête de Grégoire de courses toujours plus difficiles, quel peut-être le Graal ?

Réponse : 250 km en six étapes dans le Sahara marocain : Le Marathon des Sables. Le tout se fait en autonomie complète à l’exception de l’eau distribuée au fur et à mesure par l’organisateur.

Au menu entraînement : 2000 km à parcourir d’ici fin mars.

Trail des Templiers dans les Causses (75 km). SaintéLyon début décembre (72 km).

Bilan de l’année 2014 : 2014 km courus dont 475 avec un dossard.

Au Marathon des Sables, le choix de ce qu’on va emporter est primordial car la conséquence est le poids qu’on va devoir porter pendant 250 km. Grégoire nous explique les différentes stratégies.

Petite astuce : conditionner les poudres énergétiques ou protéinées à diluer dans l’eau dans des… préservatifs. C’est pour le poids et ça permet d’avoir des doses prêtes à l’emploi. Grégoire nous raconte la visite amusante qu’il a rendu à sa pharmacienne pour se procurer des capotes XXL… Et la réputation qui en a suivi dans le quartier !

Grégoire nous raconte toutes les étapes de son entraînement.

A partir de J-30, il nous fait un résumé journalier.

Jour 0 : Tente 28

Au Marathon des Sables,  les 1400 coureurs sont affectés au bivouac à une tente. Pour Grégoire, il découvre deux Estoniens, un Allemand et deux autres Français, plus Kathleen, jeune kinésithérapeute. Tous sont des bizuths à l’exception de Frédéric, ancien joueur de football professionnel, qui a fini dans les 150 premiers du MDS il y a deux ans.

C’est aussi le moment de la pesée des sacs. Le poids minimum autorisé, hors eau , est de 6,5 kg. Frédéric et Grégoire ont un sac qui pèse 6,7 kg. Les autres pensionnaires de la tente affichent 11 kg!

Le MDS, c’est aussi la rencontre avec des Personnages hors du commun comme Joseph, 83 ans et doyen de l’épreuve, sept participations au compteur…

Jour 1 : Les cloches s’envolent

Dimanche de Pâques. C’est la séance photo un le départ au son de Highway to Hell avec ambiance hélico en rase-mottes. C’est parti pour 36 km. Grégoire opte pour un allure type footing de récupération.

Après 2h de course, c’est la plage : du sable, encore du sable, toujours du sable. Malgré tout, le désert est très vert.

Arrivé en 5h42, à la 400ème place. Tous les étrangers de la tente sont déjà arrivés et Frédéric aussi.

45 minutes d’attente à la tente email. 2h d’attente à la tente clinique pour ceux, comme Kathleen, ont des ampoules à soigner.

Jour 2 : Certains l’aiment chaud

Journée très chaude (52°C au plus chaud) avec 3 ascensions au programme sur un itinéraire de 31 km. Grégoire améliore son classement en pointant 355e en 5h12. Toujours pas d’ampoules.

Jour 3 : Lever du pied gauche

Cuisses courbaturées au lever. Pieds de Kathleen en charpie, Abandon de Joseph. Ce n’est pas la joie au début de ce 3ème jour, où généralement culminent les abandons.

36 km courus en 5h37 et une 328ème place.

Jour 4 : When the going gets tough, the tough gets going (Quand ça devient dur, le dur se révèle)

Le jour le plus long du Marathon des Sables : 91,7 km bouclés en 15h58. Pour la première fois, Grégoire arrive le troisième à la tente.

Dés le matin, il avait de bonnes sensations et côté moral, ses expériences passées au Trail de la côte d’Or, aux Templiers et ses 24H maison lui avaient permis de savoir qu’il savait gérer un temps de course aussi long.

Au classement de l’étape, il fait un bon à la 288ème place.

Jour 5 : J.R.T.T.

Récupération et restauration sont les deux mots d’ordre de la journée pour Grégoire, pendant que les autres coureurs continuent à arriver au campement.

Kathleen est arrivée aussi en ayant cour en claquettes de douche à cause de ses pieds meurtris par les ampoules.

A ce sujet, Grégoire nous donne une astuce : courir le MDS avec des chaussures deux tailles trop grandes et prendre des chaussures de bivouac aérées, type Croc’s.

Paysage du marathon des sables

Jour 6 : Marathon, d’aucuns en sont morts

La dernière étape chronométrée a la distance d’un marathon. : 42 km.

Grégoire s’est un gâchée cette dernière journée car, pris de sentiments de compétiteur, il a vu nombre de coureurs finir devant lui sans avoir eu l’impression de défaillir.

Après avoir repris un peu de forces, il assiste aux spectacles de joie des coureurs qui terminent ce Marathon des Sables et reçoivent leur médaille sur la ligne d’arrivée.

Grégoire a fait sa meilleure performance en vitesse sur cette étape mais il pointe à la 433ème place. Ce sont bien les autres qui ont couru plus vite.

Running - Montres Connectées

Jour 7 : Quand il n’y en a plus, il y en a encore

La dernière étape est un mystère de l’organisation car elle ne compte pas pour le classement général. Tous les coureurs arborent un tee-shirt bleu aux couleurs de l’UNICEF.

Cette étape de 12 km ne sera pas une partie de plaisir pour Grégoire. A cause d’une guêtre dont la fermeture éclair est grippée par le sable, il va faire l’amertume expérience du sable qui pénètre sans cesse dans la chaussure. A tel point, qu’il fera la deuxième moitié du parcours pieds en chaussette.

Remise de la balise spot à la ligne d’arrivée et départ en bus pour Ouarzazate.

Jour 8 : Le jour d’après

C’est une journée de retour à la civilisation qui permet de retrouver une allure humaine avant le retour à Paris.

C’est une journée passée à discuter avec d’autres coureurs.

Grégoire nous recommande le Marathon des Sables. Son dernier conseil est d’accepter de s’entraîner comme pour un marathon mais sur une durée de 6 mois.

Départ du Marathon des sables

MIGNARDISES : Ouf !

Grégoire conclut son livre sur ces précieux « enseignements à retenir : « Lève-toi et marche » pour débuter et « N’ayez pas peur » pour continuer à progresser. »

Et pour les aspirants du désert, il recommande la lecture du Guide pratique, Ultra marathons à étapes de Guy Giaoui.

CAFE : Vous êtes fort !

Grégoire adresse ses remerciements au lecteur de ce livre, aux coureurs rencontrés au hasard des courses et chemins, aux héros de la course à pied, aux bénévoles et à tous ceux qui l’ont soutenu

DIGESTIF : Un dernier pour la route

Grégoire nous donne ici sa liste préférée de livres sur la course à pieds.

Critique du livre

Je suis tout simplement devenu fan de Grégoire Chevignard. Et même jaloux de son histoire que j’aurai aimé vivre à sa place.

Plutôt que d’envier bêtement Grégoire, je sais ce qu’il me reste à faire. L’imiter. Certes, pour des raisons de budgets et priorités familiales, je ne pourrai pas faire ce qu’il a fait en aussi peu de temps, mais pourquoi pas le faire sur un espace temps un peu plus long.

Bref, je vous recommande ce livre et ce n’est pas pour rien qu’il se place au top des ventes de livres sur le running.

Je lui attribue la note de 18 sur 20.

Points forts :

Les principaux points forts sont :

  • le ton décalé et plein d’humour de Grégoire
  • le nombre de compétitions de renom qu’a vécu l’auteur en si peu de temps
  • les réflexions de l’auteur sur tout ce qui touche à la course à pied. Les questions et les thèmes abordés par Grégoire Chevignard sont les mêmes qui préoccupent, à un moment ou un autre, l’esprit du coureur lambda.
  • Le récit du Marathon des Sables

Points faibles :

J’aurai tendance à dire qu’il n’y a pas de points faibles. La seule critique que je pourrai émettre est qu’il manque quelques mots sur les anecdotes avec des bénévoles des courses. Grégoire en a probablement vécu…

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J’espère que cet article vous donne envie d’acheter ce livre sur Amazon

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